Entre 1940 et 1945, en France, il y eu pas mal de salauds. Mais il y eu aussi des braves gens. Non pas ceux qui versaient des larmes de crocodile sur le sort de ces pauvres juifs et restaient passifs, les bras balants. Mais je veux parler de ceux qui au péril de leur vie, sauvérent des juifs.
A ce propos il est en ce moment à la mairie du XXéme arr. de Paris et jusqu'au 13 Mars, une exposition réalisée par Eli Ben Gal, ancien directeur du Musée de la Diaspora à Tel Aviv. Son titre: la banalité du bien.
Il est en Haute Loire, un village de protestants qui cacha de nombreux juifs. Tous les habitants, Pasteur en tête, s'étaient mobilisés pour acceuillir ces familles juives venues de toute la France. Ce village eu droit au titre de JUSTE, ce qui est exceptionnel car d'habitude cette distinction n'est donnée qu'à des personnes physique.
Le jour du vernissage, pas de journalistes, pas de caméras... Sauf le journaliste de "Réforme", le journal de la communauté protestante. Et pourtant cette exposition fut montée par des professionnels, et à travers elle, ce sont ces hommes et ces femmes qui permirent qu'en France les 2/3 des juifs aient pu survivre. Quel dommage qu'il y ait eu une communication aussi médiocre.
Le nom du village est Chambon sur Lignon - Coincidence ! - Il est situé à quelques Kilométres du village où naquit Lafayette, qui participa à l'émancipation des juifs de France à la fin du 18éme siécle.
mercredi 18 février 2009
Billet du 18 février 2009
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