Décidément le clergé et la hierachie catholique font beaucoup parler d'eux en ce moment: l'évéque négationniste que le pape refuse de sanctionner, la réintégration au sein de l'église des catholiques intégristes et rétrogrades, et le dernier de la série... celui qui excommunie la mére de la fillette de 9ans qui a fait avorter sa fille enceinte violée par son grand pére.
Sait-il ce haut dignitaire de l'église, que pour cette fillette un accouchement lui serait fatal? Mais qu'importe à ce salaud qu'une gamine de 9 ans soit violée! Pour lui sa mort n'a pas d'importance. Quant à la mère qui a pris l'initiative de l'avortement, elle doit être hors de l'église, pour cette pauvre femme qui ne peut se raccrocher qu'à sa foi, dans le drame de sa vie, point de salut. Tout cela avec la passivité complice de sa sainteté.
Va-t-on voir revenir l'inquisition? Des buchers vont-ils être rallumés ? Où est Vatican II ? Son vivant modéle est-il Pie XII dont il veut faire un saint ?
Fort heureusement, et c'est encourageant, des catholiques parmi lesquels de nombreux éclésiastiques font entendre leur voix et souvent leur réprobation de toutes ces initiatives.
Mais surtout que cela ne nous fasses pas oublier que tous ces actes sont condamnables. De même qu'il y a quelques années, un rabbin refusa de dire des prières aux obséques d'un jeune juif mort du sida. Sans oublier les propos en Israël du rabbin Ovadia Youssef qui déclara que la Shoa était la punition qui frappait les juifs qui avaient voulu s'intégrer.
La sagesse veut que dans les valeurs qui sont les notres, tout sectarisme, tout fondamentalisme, est à combattre. Il n'y a pas de vérité révélée.
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