Hier comme tous les ans le diner du crif a rassembler plus de 900 personnes. S'il y avait certe des mondanités, la politique n'était pas abscente.
Mais plus important que le coktail qui précède le dîner, où de partout fusent les "bonjour cher ami comment allez vous", tout est feutré bien lisse, sans oublier les tendeurs de bras qui se précipitent pour serrer encore de plus prés telle ou telle personnalité.
Mais le plus important était les discours. Critique je le suis, flagorneur je ne le suis pas. Mais chose rare, j'ai été fort agréablement surpris par le discours du Président, empreint d'humanisme et politiquement trés équilibré, surtout quant à sa reflexion sur le conflit Israel/Gaza.
Le tableau qu'il a brossé au sujet du retour de l'antisémitisme en France n'avait rien de pleurnichard. Et surtout il n'est pas tombé dans le piége dans lequel nombre de ses prédécesseur sont tombés: il ne s'est pas pris pour l'ambassadeur d'Israël. De ses propos, la république et la laicité ne furent pas abscent.
Dans la presse d'hier matin il lui fut reproché d'avoir "désinvité" la responsable du PCF. Dans les colonnes du Parisen, elle fut indigné. Mais ces grands spécialistes de la récupération mémorielle auraient, au nom des juifs qui dans leurs rangs furent de nombreux résistants, du quitter la manifestation lorsque des slogans antisémites furent criés.
La sécrétaire Générale du PCF devrait savoir que l'on ne peut pas tout accepter. Meme en l'abscence du pcf cette soirée fut politiquement réussie
vendredi 6 mars 2009
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